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Publier son premier roman : le début d’une grande aventure



Vous avez terminé votre manuscrit et vous ne savez pas quoi faire de toutes ces pages qui ont occupé votre temps pendant une partie de votre vie. C’est le moment où chaque auteur se trouve confronté à une difficulté effrayante : comment faire publier son premier roman ? Alors, maison d’édition ou auto édition, j’essaie de vous aiguiller dans ce labyrinthe de l’édition et je vous livre quelques astuces pour vous aider à commencer à écrire…


Choisir l’édition traditionnelle pour publier son premier roman


Avant d’entrer plus en avant dans le choix de la maison d’édition à qui on décidera d’envoyer son manuscrit, il faut tout d’abord définir ce qu’est une structure d’édition traditionnelle.


Elles peuvent être à compte d’éditeur ou d’auteur.


Leur travail sera le même, mais les frais incombant au processus éditorial reviendront à l’éditeur dans la première solution et à l’auteur dans la seconde.

Dans les deux cas, l’auteur cède ses droits par contrat d’édition à la structure éditoriale en échange d’engagements, de prestations et d’une rémunération appelée « royalties »

C’est la raison pour laquelle il est important d’être très prudent avant de se lancer dans une édition à compte d’auteur, car vous avancez les frais de publication, mais vous cédez également vos droits. Cela peut cependant permettre de faire publier son roman par des professionnels du secteur et éviter de partir seul à l’assaut du monde de l’autoédition dont nous reparlerons plus tard.


Avant tout envoi, soignez le manuscrit qui va être soumis aux comités de lecture.

Pour attirer l’attention d’une maison d’édition, il doit répondre à un certain nombre de

critères de sélection comme l’originalité, une bonne accroche, une intrigue qui tient en haleine, des personnages complets et travaillés et évidemment un sujet intéressant.

La forme a elle aussi une importance capitale. Une mise en page soignée et lisible est indispensable : peu ou pas de fautes d’orthographe, de conjugaison ou de mauvaises tournures de phrase. Il y aura une correction de la maison d’édition, mais n’oubliez pas que vous vous positionnez comme un auteur et que la première impression sera toujours celle de vos mots !

Ainsi, l’idéal est d’avoir travaillé son texte afin qu’il soit le plus abouti possible avant de penser à le soumettre aux comités de lecture.

Une fois le livre écrit et la décision prise de se lancer dans l’édition traditionnelle, il ne s’agit pas d’envoyer son manuscrit sans avoir au préalable effectué des recherches sérieuses sur les maisons d’édition qui seront susceptibles de retenir votre ouvrage.

Il faut déterminer celles à qui on le destine.


Comment trouver l’éditeur qui correspondra à l’univers de son roman ?


La petite astuce peut consister à se rendre dans les librairies et regarder dans quelles maisons d’édition sont publiés les livres du même genre que le vôtre, car tous les éditeurs sont catégoriques sur ce point : il faut que le manuscrit concorde avec la ligne éditoriale des maisons d’édition destinataires.


« On gagne en efficacité si on ne soumet son texte au départ qu’à deux ou trois éditeurs plutôt que de l’envoyer à tous dans la foulée », confirme Glenn Tavennec, éditeur chez Robert Laffont.

Ensuite il ne vous reste qu’une chose à faire et elle n’est pas la plus facile pour beaucoup d’entre nous : attendre…

La patience est le maître mot à ce moment du processus de publication de votre livre. Les aspirants romanciers sont nombreux aux portes des maisons d’édition, et finalement, l’histoire prouvera que ce ne sont pas les plus mauvais qui se voient recalés par les comités de lecture.

Le manuscrit de JK Rowling a été refusé onze fois avant de rencontrer le succès qu’on lui connaît.

À ce stade, déjà, différentes options vont s’offrir à vous et seront décisives dans le destin de votre ouvrage.

  • Vous avez accompli l’exploit d’être retenu pour votre premier roman par un éditeur reconnu ! Félicitations, un bel avenir d’écrivain chez Hachette, Gallimard ou Flammarion, vous appartient probablement.

  • Vous avez séduit l'éditeur d'une jeune maison indépendante : votre rêve va se réaliser. Vous allez être publié.

  • Vous n’obtenez jamais de réponse ou seulement des acceptations à des prix qui vous font hurler. Pas de stress ! L’autoédition peut vous permettre de ne pas rester sur la touche. Votre histoire mérite que vous vous battiez pour elle.



Quelle différence attend votre livre selon la structure éditoriale qui aura retenu votre manuscrit


La conception en amont sur l’ouvrage devrait être sensiblement la même qu’il s’agisse d’une grande ou d’une petite maison d’édition.


Nous nous apercevrons que ce n’est malheureusement pas le cas.

Une fois votre contrat de publication signé, le travail de l’éditeur commence. L’équipe éditoriale se charge de la correction et de la mise en page du manuscrit. Puis, elle réalise la couverture. C’est là que débute la différence entre les grandes maisons d’édition et les autres. Le manque de moyens et de pratique des petites structures donne souvent des résultats qui peuvent laisser à désirer.


Vient ensuite l’heure du dépôt légal, et celui tant attendu de la mise en vente qui peut se faire en ligne, en librairie, en format papier ou en numérique. C’est là, n’en doutez plus, que vous verrez la différence, le fossé, l’océan qui sépare les deux structures éditoriales.

Tout commence par le nombre de tirages

dans une maison d’édition indépendante, l’impression se fait qu’à la demande. Vous n’avez aucune chance de voir votre livre en librairie. Il y est référencé, il peut y être commandé, mais il y est rarement présent physiquement, et cela fait toute la différence.



À l’heure du référencement, de la distribution et de la promotion


La maison d’édition indépendante devient invisible, et seuls les ouvrages publiés dans les grandes structures éditoriales ont une chance d’avoir une véritable existence…

Dès que votre livre est imprimé, il est distribué sur les plateformes de vente en ligne telles que Amazon, la FNAC, Cultura, Chapitre.com entre autres. Puis, il est référencé à la commande dans les librairies.

Et c’est là que s’arrête l’activité des petites maisons d’édition. Pas de publicité ni de démarchage dans les librairies. En bref, si vous choisissez de vous faire éditer par l’une de ces structures, vous serez le seul et unique prestataire de votre communication et de votre marketing. Vous deviendrez votre propre agent littéraire.

C’est la raison pour laquelle je vous interpelle sur la pertinence de l’autoédition et de son système qui affranchit l’auteur des intermédiaires. Beaucoup ne jouent pas leur rôle d’éditeur.

Attention, comme nous allons le voir, elle n’est pas sans risque et toutes les maisons d’édition ne sont pas seulement des imprimeurs.

Cependant, je pense que de nos jours, il est important de ne pas négliger cette option et c’est ce que je vais essayer de vous démontrer dans la suite de cet article.


L’autoédition, une perspective à ne pas négliger pour publier son premier roman


Elle permet tout d’abord de s’affranchir des comités de lecture.


Faire ce choix est extrêmement attirant pour plusieurs raisons.

Comme je vous l’ai déjà expliqué, ils sont très frileux concernant les nouvelles plumes.

Je pense qu’il est, dans l’opinion générale, une idée persistante qui fait de ces comités les décisionnaires de la légitimité d’un auteur. Sans ce passage obligatoire, l’écrivain n’est pas adoubé et ne peut pas prétendre à ce titre.

Et si nous mettions cette idée surannée de côté pour laisser ce jugement aux lecteurs. Si c’était à eux de juger de la qualité d’une histoire. Ne sont-ils pas ceux donneront réellement une existence et une vie à un livre ? Ne sont-ils pas ceux qui font les best-sellers ?

Ainsi, une fois cette barrière de la légitimité dépassée, on peut essayer de comprendre pourquoi l’autoédition reste un moyen professionnel et efficace pour publier son premier roman. Elle permet à l’auteur de conserver ses droits.


L’auteur reste le seul décisionnaire de tout le processus éditorial pour publier son premier roman

Le travail est le même que pour une maison d’édition, mais là c’est l’auteur qui fait le choix de tout décider et entreprendre seul concernant la correction du manuscrit, la mise en page, la création de la couverture et le prix de vente.

Il peut ainsi déterminer le budget qu’il veut investir et la vitesse à laquelle il souhaite faire avancer son projet.


L’autoédition : une grande implication pour l’auteur


Ce dernier devra s’investir dans des missions qui lui sont souvent inconnues.

Écrire un livre est un travail. L’éditer en est un autre. Et pourtant, après vous avoir décrit le peu d’implication des petites structures dans le processus de diffusion et de promotion, je m’interroge fortement sur leur réelle nécessité. Si vous n’avez pas peur de fournir des efforts et de vous impliquer, l’autoédition est faite pour vous ! Préférer une petite maison d’édition par peur des risques, c’est se vouer à l’anonymat total.


Et si l’autoédition était un tremplin vers une grande maison d’édition traditionnelle ?


Les ventes que vous avez réalisées démontrent votre capacité à communiquer autour de votre livre et à rassembler une communauté. Tout ce travail est un précieux atout pour les éditeurs. Il est donc important de savoir que les sociétés d’édition sont attentives à l’accueil de ces ouvrages autoédités proposés sur les plateformes de vente en ligne. Si vous êtes un inconditionnel de l’édition dans une structure traditionnelle et que les comités de lecture vous ont fermé les portes des grandes maisons d’édition, ne perdez pas de vue que l’autoédition peut vous permettre de retrouver la voie royale à laquelle vous aspirez.



Le choix que vous ferez pour éditer votre premier roman n’est pas figé et définitif


J’espère avoir pu vous éclairer un peu dans ce monde obscur et difficile de l’édition qui ne laisse briller que ceux qui sont déjà dans la lumière. Mais, malgré tous les obstacles que je viens de vous évoquer, toutes les déceptions et les échecs, si vous souhaitez écrire, raconter ou rimer, n’hésitez pas à vous lancer. J’ai attendu 30 ans avant d’oser aller jusqu’au bout de mes rêves, et, quels qu’en soient les résultats en termes de ventes, aujourd’hui, je peux dire j’ai osé et je l’ai fait ! Alors, j’ai envie de partager avec vous ces petits riens, ces petits touts qui m’ont doucement porté vers l’écriture de mon premier roman.


Mes 4 conseils pour écrire son premier roman


La première chose que je vous conseillerais c’est d’oser !

Vous n’avez rien à perdre et tout à gagner.

Vous aimez écrire, vous avez la tête pleine d’histoires, vous rêvez les yeux ouverts et vous ne cessez jamais d’imaginer, de créer des personnages et des histoires, alors n’ayez plus peur.

Il ne vous faudra qu’un ordinateur… Et beaucoup de temps, énormément de courage, de détermination et d’organisation. Et si vous ne craignez pas la solitude et l’incompréhension, alors vous avez tout ce qui est nécessaire pour vous lancer.

Un roman c’est d’abord une histoire. Nul doute que vous l’avez déjà en tête. Maintenant il est l’heure de mettre en pratique quelques techniques pour tenir sur le long terme l’écriture d’un livre et avoir l’occasion d’aller au bout.


S’organiser afin de trouver le temps d’écrire.


Peu de gens disposent de plusieurs heures par jour à consacrer à ce travail. La solution peut résider dans l’aménagement de moments où vous ne ferez rien d’autre. La latitude horaire n’est pas primordiale. L’important c’est la régularité. Pour entrer dans son histoire, il faut la vivre, et pour cela, elle doit être présente dans vos vies tous les jours. Parfois une heure, parfois quatre, quelques minutes peut-être pour écrire une simple phrase. Mais n’abandonnez jamais le fils de votre récit. Ne laissez pas vos personnages s’effacer parce que vous ne les nourrissez pas de votre présence. Soyez régulier, et imposez-vous chaque jour une plage pour l’écriture de votre livre.



Être rigoureux et organisé.


Le temps n’est pas toujours au cœur du problème d’un auteur. Il y a parfois la lassitude, la fatigue, l’imagination qui s’envole. Peu importe. Vous avez décidé de commencer, vous devez vous contraindre à poursuivre, quoi qu’il vous en coûte ! Imposez-vous un rythme de travail.

  • Si vous n’avez que peu de temps, prévoyez l’écriture de quelques phrases qui vous éviteront de rester bloqué sur une page trop longtemps.

  • Si vous envisagez une belle plage horaire de création, organisez vos idées et imposez-vous un certain nombre de chapitres ou de pages qui doivent impérativement être finis dans ce temps imparti. Chaque mot est une marche vers l’aboutissement de votre récit. Travailler, travailler et encore travailler, c’est tout ce qui vous permettra de voir enfin votre livre se finir.


Soigner la forme que vous devez apporter à votre manuscrit.


Avoir des idées n’est pas suffisant. Il faut les structurer afin qu’elles aient un sens et une cohérence dans le déroulement de votre histoire. Choisissez vos mots, les tournures de vos phrases. Rendez-les faciles à lire et compréhensibles. Alors, prenez le temps de la relecture, du soin de votre style, et de la correction des fautes, même si ce travail ralentit l’avancée de votre roman. Rappelez-vous que la qualité primera toujours sur la quantité.


Une fois votre manuscrit terminé et votre stratégie de publication soigneusement élaborée


Votre roman est enfin fini, vous allez pouvoir vous reposer et récolter les fruits de votre long et difficile travail.

Il n’en est rien !


Il est temps à présent d’installer vos réseaux sociaux. Les plus porteurs sont Facebook et Instagram afin de créer une communauté autour de votre roman et de votre univers. Vous devez vous faire connaître et mettre en avant votre histoire.

N’hésitez pas à offrir plusieurs exemplaires de votre livre aux blogueurs et influenceurs qui accepteraient de les lire pour en parler. Préférez la version numérique: l’Ebook . Epub, kindle ou Kobo. Leur moindre coût vous permettra de plus nombreux envois. Mais le format papier, broché ou poche, reste incontournable pour beaucoup d’entre eux. Vous devez obtenir un maximum d’avis et les diffuser, car il est important que votre public arrive jusqu’à votre roman. Et, pour cela, vous devez faire en sorte de le rendre visible partout où cela est possible.

Publiez régulièrement sur vos réseaux sociaux, créez un site internet et écrivez des articles de blog. Soyez présent, réceptifs et réactifs à votre communauté, car, si elle est difficile à conquérir et fragile à conserver, elle est propice à disparaître et à vous oublier en bien moins de temps que vous n’en avez mis à la séduire…


J’espère vous avoir un peu aiguillés avant de commencer votre premier roman ou au moment où vous cherchez à publier votre livre.

Cependant je me désole de la réalité du monde de l’édition : un milieu fermé où n’existent que ceux qui sont déjà connus.

C’est un bien triste constat pour un auteur, mais à mon sens c’est une forme de censure pour un lecteur.




Publier son premier roman peut être source de frustration, et d'isolement. Les blessures des nombreux refus, des silences qui n’en finissent jamais, vous donnent la sensation d’être invisible.

Mais quelle que soit le mode d'édition que vous choisirez , trouvez la force de vous lancer dans cette aventure!

Battez vous pour réaliser vos rêves, commencez un nouveau livre et continuez à écrire, car c’est votre raison d’exister.


Si vous voulez partager votre expérience ou si vous avez des questions ou des remarques, vous pouvez me contacter ici.







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